La rétine est une fine couche de cellules nerveuses. Elle tapisse le fond de l’œil et sert à transmettre les images au cerveau. Malheureusement, cette couche peut se trouer, se déchirer ou se décoller en provoquant une perte de vision grave. Ces blessures de la rétine peuvent arriver à tout le monde et surtout à partir de 50 ans. Voici les facteurs de risque les plus fréquents:
– LA MYOPIE: en particulier ceux qui ont -3,00D ou plus. Parce que la myopie est associée à une rétine mince, elle est sujette à se rompre plus facilement.
– LES ACCIDENTS: surtout ceux qui ont subit un coup sur la tête ou un accident de la route. Les impacts forts peuvent causer des blessures sur la rétine.
– L’ÂGE: surtout à partir de la cinquantaine suite au décollement du vitré, la gelée transparente qui remplit l’intérieur de l’oeil et qui décolle graduellement de la rétine avec les années, un phénomène tout à fait normal mais qui laisse parfois des blessures.
– LES ANTÉCÉDENTS: de décollements rétiniens familliaux, mais aussi d’uvéites, de diabète et de cancer.
Un examen approfondi de la rétine sous dilatation des pupilles est recommandé chaque 2 ans pour tout le monde et annuellement pour les personnes mentionnées plus haut. Nos docteurs utilisent les meilleurs techniques d’examen microscopique de la rétine et sont en étroite collaboration avec les ophtalmologistes pour évaluer et traiter ces problèmes !

En cette fin d’année, nombreux sont ceux qui stressent pour la course aux cadeaux, aux réceptions et aux échéances de travail. Attention toutefois, le stress peut avoir un impact direct sur vos yeux. Voici quelques exemples:
La choriorétinopathie centrale séreuse: une maladie de la rétine présente surtout chez les jeunes hommes stressés entre 25 et 45 ans. Elle provoque la baisse de vision d’un oeil, la plupart du temps réversible mais pas toujours.
Le stress de la vision de près: cause un embrouillement de près et/ou de loin, des maux de tête, de la vision double, etc.
Le syndorme visuel à l’ordinateur: à l’ordinateur, de la fatigue visuelle, de l’irritation, des rougeurs, une vision embrouillée et/ou double. La sécheresse oculaire et le spasme accommodatif en sont les principaux responsables.
Des migraines ophtalmiques, qui ne sont pas tout le temps associées à des maux de tête, mais plutôt avec des perceptions visuelles tels des scintillements.
La myokimie des paupières: des contractions rapides et involontaires des muscles palpébraux.
Le syndrome de conversion, qui est une perte de vision temporaire due à des facteurs psychologiques stressants et qui affecte surtout les enfants et les adolescents.
Consultez-nous si vous croyez souffrir de l’une de ces conditions pour obtenir les traitements ou les conseils appropriés.
Sur ce, essayez de vous reposer durant la périodes des fêtes !

L’arrivée de l’hiver 2011, le 22 décembre à 00h31 exactement, a un impact sur tout notre corps, dont nos yeux:
– D’abord bien que le temps d’ensoleillement quotidien soit moindre, les rayons ultra-violets et la lumière bleue provenant du ciel sont réfléchis par la neige et les sufaces glacées du sol, exposant davantage les yeux. N’oubliez pas de porter une protection solaire.
– Les sports d’hiver embuent les lunettes, de même que les brusques changements de température entre l’extérieur et l’intérieur. On peut remplacer les lunettes par des verres de contact jetables au jour pour les journées de sport d’hiver. Également, un tout nouveau produit est disponible pour réduire la buée sur les verres, informez-vous.
– Le froid cause aussi des problèmes lacrimaux entraînant de l’inconfort. Il y a des solutions.
– Et comme toujours, il est important de continuer à bien s’alimenter. Les fruits, légumes et noix sont une grande source d’antioxydants, de vitamines et de minéraux. On retrouve facilement l’hiver les clémentines et autres agrumes, les kiwis, les pommes et les poires ainsi que les légumes racines comme les carottes, les betteraves, les panais, tous excellents pour la santé oculaire.

L’intérieur de l’œil n’est pas vide… Son fond est rempli d’une gelée transparente, le vitré. Ce dernier est comme un “jello” qui remplit les espaces vides de l’oeil et tient ses structures en place ! Cette gélatine se liquéfie et se contracte sur elle même avec le temps, en formant des petites suspensions dans l’oeil qu’on peut voir. Ce sont les corps flottants ou les mouches volantes. Ce qu’on aperçoit est simplement leur ombrage sur la rétine, visible pour nous dans notre champ de vision. Ces corps flottants peuvent prendre plusieurs formes comme des petites mouches grisâtres qui bougent, des poussières qui flottent, des filaments ou parfois des toiles d’araignées. Ils suivent aussi la direction du regard puisque le ‘’jello’’ de l’oeil bouge un peu sur lui même avec chaque mouvement de l’oeil. La plupart des gens voient des corps flottants et plus facilement sur des fonds clairs.
Si ce phénomène est stable depuis des années, ce n’est généralement pas inquiétant. Nous nous inquiétons davantage si l’apparition des corps flottants est soudaine et abondante, et est accompagnée de flashs de lumière. Nous procéderons alors à un examen du fond d’œil sous dilatation pupillaire en recherchant surtout des déchirures rétiniennes. Si vous voyez des corps flottants même depuis longtemps, n’hésitez pas à nous le mentionner lors de votre prochain examen de la vue.

Tout d’abord dans la cadre du mois d’octobre, mois de la santé de l’œil, nos soirées 5 à 7 furent un succès et nous tenons à remercier notre fidèle clientèle de leur participation.

De plus vous savez peut-être que nous sommes maintenant les heureux parents d’un petit Rafaël! Pour cette raison, Dr Mayer s’absentera pour un an de la clinique de St-Jérôme. Elle sera entre-temps remplacée par Dr Ariane Martel, optométriste à la fine pointe de la technologie et maîtrisant parfaitement nos nouveaux champs de pratique. Dr Martel s’est d’ailleurs rendue en début d’octobre au congrès annuel de l’American Academy of Optometry à Boston afin de mettre ses connaissances à jour et nous revenir avec une longueur d’avance sur l’optométrie.

Également, Dr Emmanuelle Bédard s’est jointe au groupe en même temps qu’elle termine une maîtrise clinique en basse vision. Dr Bédard fait présentement des consultations à notre clinique de Ville St-Laurent, mais une fois ses études supérieures terminées, elle pratiquera avec nous à St-Jérôme puisqu’elle est native de la région. Elle s’est également rendue au congrès de Boston et possède aussi comme Dr Martel les connaissances les plus à jour.

Nous souhaitons donc la bienvenue aux Drs Martel et Bédard qui viennent enrichir notre équipe d’optométristes !

Beaucoup de gens souffrent d’une maladie auto-immune. Ce type de maladie provient d’un dérèglement qui fait que les cellules immunitaires d’une personne, habituellement programmées pour s’attaquer à des microbes, s’attaquent plutôt aussi à différentes bonnes cellules du corps pour les détruire, ce qui entraîne des problèmes parfois sérieux. Comme les yeux font partie intégrante du corps, ceux-ci ne sont pas épargnés.
Voici une liste non exhaustive de différentes maladies pouvant avoir un impact important sur les yeux et la vision :
– le diabète de type 1
– le lupus
– la maladie de Crohn (colite ulcéreuse)
– la polyarthrite rhumatoïde
– le psoriasis
– la sarcoïdose
– la sclérose en plaques
– la spondylarthrite ankylosante
– les dermatitis bulleuses et l’eczéma
– le syndrome de Sjörgen

Si vous souffrez de l’une de ces maladies, il est important de passer un examen de la vue annuellement pour identifier les effets auto-immuns spécifiques à vos yeux. Et n’oubliez pas de nous mentionner votre condition parce qu’il est parfois nécessaire de procéder à des tests plus approfondis en plus de l’examen général de base.

Excusez-nous pour cette interruption depuis septembre… Nous aimerions vous informer que notre blog est maintenant publié chaque semaine en collaboration avec Hebdoquebecor dans L’Écho du Nord qui couvre le territoire de St-Jérôme et ses environs en 55,000 copies, ainsi que l’Écho de Ste-Eustache en 55,000 copies aussi ! Alors plus que 110,000 porte-à-porte sur la rive nord de Montréal !

Tant que l’oignon est intact, vous pouvez le rapprocher de vos yeux et l’observer en détail, il ne vous fera jamais pleurer. Mais même sans être émotif de nature, dès que vous entaillerez sa chaire, vous commencerez à pleurer bien malgré vous. Lorsqu’on coupe un oignon, on détruit ses cellules qui libèrent un enzyme entraînant la formation d’un gaz volatile et lacrymogène. Lorsque ce composé entre en contact avec la première surface qui recouvre nos yeux pour les protéger, les larmes, il se dissout et forme de l’acide sulfurique, extrêmement irritant. Les petits nerfs sensitifs de la cornée réagissent en envoyant un message de douleur au cerveau, qui envoie à son tour un signal pour que l’œil cligne et sécrète davantage de larmes afin de se protéger et se rincer. Mais plus on pleure, plus il y a des larmes propices à la formation d’acide sulfurique qui brûle et fait pleurer, c’est un cercle vicieux.

Comme la substance responsable de l’irritation des yeux s’évapore facilement dans l’air, un petit truc est de couper les oignons sous l’eau courante pour réduire l’inconfort aux yeux. Un autre truc est de couper les oignons dans un sac de plastique transparent, afin de garder cette substance dans le sac, et non vers les yeux, ou encore de porter des lunettes de natation pour se protéger.

Les paupières jouent un rôle très important dans le confort de l’oeil et la qualité de la vision. Elles permettent de protéger les yeux contre les agressions extérieures et d’une trop forte luminosité et elles nettoient et maintiennent l’hydratation de la surface externe des yeux, ce qui n’est pas rien… Les paupières contiennent aussi plusieurs glandes, don les glandes de Meibomius, qui contribuent à la prévention de l’évaporation des larmes.
Plusieurs maladies des paupières peuvent entraver leurs fonctions. Un manque de soin mène très souvent à une blépharite, une inflammation des paupières et de la base des cils causant une rougeur, une démangeaison, des dépôts collés sur les cils ainsi qu’une conjonctivite et une sécheresse de la surface oculaire. Un problème affectant les glandes des paupières est aussi source de chalazions et d’orgelets, qui sont des bosses rouges ou blanches qu’on voit souvent sur les paupières.
La peau des paupières est la plus mince de notre corps. Elle peut perdre facilement son élasticité, cela nuit encore plus à notre vision. Parfois, son exposition au soleil sans protection peut mener au cancer cutané !
Pour toutes ces raisons, il est impératif de prendre soin de nos paupières. Si vous éprouvez des problèmes avec vos paupières, venez nous consulter sans tarder.

Sur le rebord inférieur et supérieur des paupières, entre l’insertion des cils et le blanc des yeux, se trouvent de petites glandes importantes qui contribuent au confort visuel, les glandes de Meibomius. Elles sécrètent la portion huileuse du film lacrymal, celle qui permet aux larmes de ne pas s’évaporer rapidement.

Pour cette raison, il faut éviter le plus possible de maquiller le rebord interne des paupières, celui entre les cils et le blanc de l’œil, parce qu’il s’y trouve l’ouverture de ces petites glandes. Du maquillage à cet endroit peut les bloquer et peut causer des orgelets ou des chalazions, en plus de contribuer à diminuer la qualité des larmes et donc, la qualité de la vision et du confort en asséchant l’oeil. Alors un maquillage quotidien à cet endroit n’est pas recommander. Plutôt, pour les inconditionnelles du crayon noir, nous suggérons de maquiller juste sous l’insertion des cils pour les paupières du bas, et juste au-dessus de cette insertion pour les paupières du haut. Les mêmes consignes s’appliquent pour les ombres à paupières et autres types de maquillage, il faut éviter de les déposer sur les rebords palpébraux.

Cette simple modification dans la routine du maquillage quotidien dégagera les petites glandes de Meibomius et vous évitera plusieurs problèmes. Consultez-nous pour plus de recommandations sur ce sujet !